Nous revoilà devant nos postes de télévision dans l'espoir fou de recevoir une programmation divertissante et culturelle. Par divertissante, j'entends de l'humour, un humour léger si possible intelligent. Par culturelle, J'ose espérer des séries ayant trait à l’histoire. Des fictions ou des dramaturgies bien ficelées...
Trois chaînes de télévision diffusent des séries de haut banditisme lors d'un mois de piété et de convivialité où les familles et proches sont réunis, tous âges confondus.
Dès les deux premières minutes sur deux chaînes en même temps, le tempo de la violence est donné : sang, hurlements, violence à l'encontre d'une femme, meurtre, stupéfiants... le drame absolu.
Seules la violence et délinquance dans les milieux glauques inspirent nos scénaristes et producteurs pour les chaînes privées notamment. Les adolescents et les enfants ne peuvent recevoir tant d'informations d'extrême violence, même les adultes ne peuvent supporter autant de mauvais goût et de stress inutile en plus de l'isolement du confinement obligatoire et de l'inquiétude par rapport à l'avenir.
Une grande misère intellectuelle domine l'imaginaire et la dite créativité artistique de nos metteurs en scène et autres et atteint son point culminant pendant le mois de « Romdhane », période de prédilection pour l'explosion de leurs talents en œuvres de criminalité en tous genres. Et cela va crescendo d'année en année…