Après les invraisemblables épisodes de la baguette empoisonnée et du colis piégé, nous voilà de nouveau en plein vaudeville.
En pleine crise gouvernementale et crise sanitaire, le va-et-vient de courriers entre chef de l’état et le chef du gouvernement pour la prestation de serment fait les gorges chaudes des commentateurs et chroniqueurs
Il est clair se faisant que le président de la république cherche à empêcher un gouvernement dûment investi par l’assemblée nationale d’entrer en fonction.
Dans cette affaire le président de la république n’est pas dans son rôle de gardien de la constitution, bien au contraire, la constitution, il la foule au pied.
Le chef de l’état n’a pas le droit de s’ériger en juge quand bien même il aurait des réserves sur certains ministres et surtout il n’a pas le droit d’empêcher un gouvernement légitime de « gouverner » spécialement en ces temps cruciaux.
De cette présidence chaotique nous n’avons vu que des soubresauts et des « crises après crises ». Cet homme élu confortablement, dans un scrutin qui lui était exceptionnellement favorable, aurait pu, il aurait surtout dû mais il a toujours failli.
Plus préoccupé par des tâches de « petites boutiques » de manœuvres et de règlements de compte il a laissé dépérir un grand ministère : celui des affaires étrangères. Du conseil de sécurité national, magnifique instrument pour interpeller la nation sur les problèmes de l’instant et ceux de l’avenir il a fait une courroie de harangue et de menace.
Nous n’avons jusque-là vu aucune initiative législative, comme si l’homme n’avait ni idées ni vision. S’est-il seulement préoccupé du tribunal constitutionnel élément fondamental pour la pérennité de notre démocratie ?
Il va de soi et de plus en plus il apparaît que le président est un problème pour la pérennité de notre démocratie balbutiante.