« L’abracadabrantesque » histoire de l’empoisonnement du chef de l’état est triste à en rire. Cette histoire cousue de fil blanc comme celle, du reste, du pain et de la boulangerie, sont des enfantillages, indignes des mœurs d’une république respectable.
Les explications embarrassées et contradictoires dans lesquelles se sont englués ceux qui ont orchestré ce non-événement n’ont eu comme seul objectif : redonner de l’oxygène à leur champion qui montre jour après jour son désarroi et surtout son incompétence.
Plus tragique encore les jeux de rôle au parlement. Ces parlementaires vitupérant et hurlant, brandissant leur téléphone portable, croyant prendre l’histoire à témoin, n’enregistrent en fait que leur vulgarité, leur petitesse et leur insignifiance.
Qui a élu ces gens ? Qui les a portés au pouvoir ? Qui les a rendus maîtres du temps ? Suffit-il de dire que ce président n’est pas mon président ou que ce parlement ne me représente pas ? Ces gens nous les avons élus, ils sont le reflet de nous-mêmes.
Non pas triste à en rire mais triste à en mourir.