Ce qui est sûr c’est que si le terrorisme n’est pas encore définitivement mort ses effets ne prêtent plus à conséquence.
Après la déflagration, il n’y a pas eu le séisme escompté et encore moins les répliques attendues. Cette fois-ci, comme les fois précédentes, l’état est resté fort, la société presque solidaire et les tunisiens unanimes à rejeter le terrorisme.
Peu importe en définitive si ces terroristes sont des djihadistes fanatiques ou s’ils sont manœuvrés par un des nombreux clans ou à la limite manipulés par des officines de services spéciaux, le fait est qu’aujourd’hui la Tunisie est rétive et imperméable au terrorisme.
Comme à l’accoutumée et c’est cela le plus déplaisant, nous avons vu d’un côté des esprits éclairés, éduqués, gouvernés par la pondération et la raison, cherchant à comprendre et des hurleurs, nous faisant chaque fois « une bouffée délirante » toujours dans leur chasse aux voilées’ aux niquabées et à tous les barbus, jetant leur haine, leurs propres violence et intolérance en pâture.
Beaucoup de ces hurleurs en sont encore à leur logiciel éculé « islamiste-moderniste » comme s’ils ne savaient pas que l’islamisme est aujourd’hui un des piliers du système et que le modernisme, dont ils se proclament, n’est en réalité que fascisme.
Notre problème aujourd’hui n’est pas « sus » au terrorisme et la chasse aux « barbus » comme le malheureux, qui, un instant est tombé dans leurs griffes et qui était un instant destiné au bûcher sans éléments de procès.
Notre problème aujourd’hui est comment renforcer notre démocratie, comment mettre hors d’état de nuire tous les extrémistes mais notre devoir prioritaire est comment bâtir un maximum de justice sociale pour empêcher notre jeunesse soit de fuir vers l’étranger dans des barques de la mort soit en désespoir de cause de prendre les armes contre sa patrie.