Il semblerait que le président a présenté ou est en passe de présenter au parlement une initiative législative. Rien encore d’officiel, toujours dans le non-dit et l’opacité comme la démission ce matin de la conseillère -éminence grise toujours pas officialisée.
Cette initiative porterait sur la création d’un fonds approvisionné par les recouvrements à l’amiable avec la vaste mouvance de la corruption, à la manière du fisc, qui passerait l’éponge sur de graves délits contre contraventions négociées.
Ceci nous rappelle la funeste loi de Caïd Essebsi qui devait nous donner je ne sais combien de points de croissance et qui devait améliorer notre P.N.B. etc.... cela avait été dit à l’époque.
Il est triste de constater que le président n’ait rien trouvé pour rebondir que ce pétard mouillé, voué à l’échec et condamné à être enterré dans les arcanes de la bureaucratie.
Après une année de cette présidence laborieuse, une année de disette, une année où le bilan est pour le moins peu reluisant, année au cours de laquelle le chef de l’état aura réussi la gageüre d’installer au pouvoir une des majorités les plus réactionnaires que l’on ait vues depuis la révolution.
Que n’aurait-il été inspiré, au lieu et place de ce pétard mouillé, de convoquer à Carthage des assises, juridiques et politiques, pour réfléchir sur notre loi électorale, la source de tous nos malheurs.
Une initiative législative concernant la loi électorale aurait alors coulé de source. Tout le monde sait que nous n’avons rien faire avec une énième caisse, une énième bureaucratie.
Nous devons d’urgence réformer la loi électorale, une loi qui s’est avérée funeste installant notre pays dans l’immobilisme et la crise permanente, une loi impossible à faire fonctionner une jeune démocratie.
En termes d’initiative législative, Il y a un bail entre un pétard mouillé et une loi organique qui engage la vie d’une nation.
Démission au palais de Carthage ?
Rachida Ennaïfer, première conseillère du président de la république, a dit-on démissionné aujourd’hui. L’éminence grise du chef de l’état a fini, elle aussi, par rendre son tablier.
Les bruits de coulisses laissent entendre que le président de la république s’apprêterait à refuser de promulguer le projet de loi en rapport avec l’information s’il venait à être voté par l’assemblée.
Tout cela nous annonce des journées à venir, prometteuses de bien des calamités.
Comme si le Covid ne suffisait pas !