Le premier représentant à avoir été rappelé était trop impétueux... un peu trop pro-palestinien avons-nous appris par la suite. Le deuxième ne convenait pas parce que trop activiste et de surcroît « piquait dans la caisse » nous a-t-on dit dans un communiqué officiel, un chef d’œuvre de langage diplomatique.
Le nouvellement élu, sorti du chapeau, devait être une perle rare. Nous n’avons pas été lent à savoir, merci les réseaux sociaux, que l’homme nommé par le président de la république était le compagnon d’infortune de k.Jhinaoui dans le scabreux bureau de liaison de Tel- Aviv.
K. Jhinaoui avait été le premier de toute une série de ministres des affaires étrangères à avoir été démis en quelques mois par le chef de l’état. A l’époque on avait mis cela sur le compte de la réticence du président à traiter avec un homme compromis avec « l’entité sioniste » et voilà qu’il nomme à un poste sensible et surexposé son second et compagnon de la même équipée diplomatique.
La quadrature du cercle. Quel fil conducteur ? Quel sens ? Quelle logique ? Sûrement aucune. Au mieux l’improvisation au pire et comme il faut le redouter l’incompétence.
Palestine ! Palestine ! À trop hurler Palestine tout le monde a compris que c’est du pipeau et que, même si c’est pour la consommation de la galerie, les principes ne sont pas comme les masques que l’on porte puis que l’on jette.