Je lis çà et là certains commentaires. Certains sont proprement inqualifiables.
La dernière « geste » de Mme Abir Moussi a permis, selon ces commentaires de trier les Tunisiens, entendez d’une part les bons, les patriotes, les modernistes c’est-à-dire : ceux qui ont pris fait et cause pour Mme Moussi et d’autre part les autres sans discrimination : ceux qui se sont élevés contre ses méthodes « ce ne sont que…des affreux islamistes, des terroristes …des démoniaques » .
Comment qualifier ce discours sinon comme primaire et indigent ? Comment qualifier ce discours sinon comme sclérosé et passéiste ? Comment qualifier ce discours sinon comme intolérant et dangereux ?
Le plus extravagant est que ces gens se piquent d’être l’élite « cultivée » et s’imaginent habilités eux seul, à nous dicter notre réflexion et nos choix. Triste élite qui n’a pas beaucoup fait pour ce pays.
J’ai souvenir, s’agissant de cette « élite », que pendant la dictature, quand on s’adressait aux rares d’entre-eux pour les inviter à s’engager, ils se voilaient la face. Certains nous répondaient que la politique était sale.
La plupart de cette « élite » avait hélas pris fait et cause pour la dictature. Comment s’étonner dès lors que l’islamisme ait prospéré.
Triste « élite » !