Aujourd’hui, premier jour de la campagne électorale (élections présidentielles), l’événement est le message vocal de Hafedh Caïd Essebsi. L’homme, après sa déconvenue à l’aéroport de Tunis, s’est courageusement mis à l’abri à Paris craignant pour sa vie.
L’homme qui n’est pas un saint et qui est largement responsable de la putréfaction de la vie politique traite son compère de naguère Youssef Chahed de traître de « faux cul » et « de faux jeton » ; des amabilités sulfureuses destinées à un vieux copain de misère.
Plus détonnant encore les bribes d’interview savamment fuitées de Slim Riahi(Le témoignage d'un bandit, candidat aux présidentielles contre ses "partenaires et collègues," les marécages de la vie politique sous Youssef Chahed… .Nauséabond, à vous boucher les narines). Ce dernier, sous le coup d’un mandat d’amener et malgré tout candidat à la présidentielle « balance » sur son vieux pote Youssef Chahed.
Il faut écouter le croustillant du sordide, du donnant-donnant, du partage du butin et du peu de cas qu’ils se font l’un et l’autre de la justice.
Il y a 5 ans le candidat du système avançait masqué derrière une façade d’unité. Cette façade a aujourd’hui volé en éclats.
Les candidats du système sont légions, atomisés en familles, sectes, clans et sous-clans, des gros prédateurs aux petits roquets, ils ne proposent aux tunisiens ni grandes visions ni grands desseins, ils ne présentent aux tunisiens que leurs turpitudes, leurs scandales et leurs « meurtres en familles » il est même inutile de parler avec eux politique, projet et programme.
Il est temps de punir cette classe politique qui a Sali et la politique et notre pays.