Aujourd’hui pendant la commémoration de la fête des martyrs le président de la République apostrophe le chef du gouvernement :
- vous ne devez pas...vous ne devez pas .... Un ordre froid et brutal.
Vous ne devez pas décréter le couvre-feu .... Oui, mais non ...les scientifiques n’y connaissent rien, la décision doit être politique.
Une vague discussion entre les 2 têtes de l’exécutif s’engage bien entendu enregistrée et destinée à être diffusée.
Bien entendu le président de la République se frotte les mains en croyant caresser dans le sens du poil le « petit peuple » qui ne comprend pas ces restrictions.
Le président de la République qui a toujours fait fi des gestes barrières, qui a si peu porté le masque et qui n’a jamais fait part de commisération au sujet de cette pandémie est un homme incapable de comprendre les données plus que désastreuses de l’état de cette pandémie ces jours-ci.
Les mesures qu’a pris le gouvernement, pour certains déjà tardives doivent être tenues et imposées.
Pendant ce temps le président s’en lave les mains et est allé saluer son ami égyptien, un général félon qui a du sang sur les mains.
Le 9 avril, l’injure faite aux Tunisiens.
Le chef de l’État a choisi ce jour, le 9 avril, le jour où des Tunisiens sont tombés sous les balles de l’occupant en réclamant un parlement Tunisien. II a choisi ce jour pour aller rendre visite à un des pires dictateurs de la région, l’égyptien Sissi.
Il est allé rendre visite à son frère a-t-il dit, un général félon qui a du sang sur les mains et qui s’est livré les derniers jours à un show de vieux péplum hollywoodien alors que le peuple égyptien connaît les tourments de la répression, de la misère et très bientôt la soif avec la construction, déjà très avancée, du gigantesque barrage éthiopien sur le Nil.
C’est à cet homme infréquentable que le chef de l’État a décidé de rendre visite et précisément ce jour pour évidemment... rien de concret sinon les sornettes habituelles de ce genre d’entrevue, nous le savons.
L’homme en pleine pandémie s’en va musarder sur le Nil auprès de son « frère », Sissi le dictateur sanguinaire.
Indigne et méprisable.