Le penchant pour le sionisme de la classe politique française, toutes formations confondues d’ailleurs, est secret de polichinelle ! Les leaders qui dominent les partis sont majoritairement juifs : Laurent Fabius, Dominique Strauss Kahn, Bernard-Henri Levy, Jean-François Copé, Bernard Kouchner, Jean-Louis Debré, Louis Aliot (vice Président du front National), Jean-Louis Borloo, Jacques Lang,… . Et s’ils ne le sont pas : ils sont, soient mariés avec des juives comme François Mitterrand, Lionel Jospin, Emmanuel Valls, Jean-Pierre Chevènement,…, Soient appartenant à des obédiences sionistes (Michel Rocard, François Fillon, Nicolas Sarkozy –Catholique mais d’origine juive-, Christian Estrosi -maire de Nice qui n’a même pas le Baccalauréat connu aussi par son arabophobie-…).
1/ Un média de propagande au service du sionisme politique : La finance et le corps de la justice en sont le leitmotiv
L’influence néfaste du sionisme en France est donc une réalité. Une réalité amère dont en pâti non seulement les pays arabes et singulièrement les Palestiniens mais aussi les 6 millions d’Arabes et musulmans qui vivent en France : L’entretien quasi-quotidien dans les médias d’une ambiance arabophobe s’est traduit dans les faits par une atmosphère très, très, lourde : Recrudescence de l’islamophobie, montée de la stigmatisation des minorités et étiquetage des jeunes arabes. Un étiquetage qui s’exprime par la discrimination à l’embauche et la marginalisation croissante de cette fraction de la population.
Les Politiques sont donc en connivence, en accointance, en complicité avec les mass-média, les faiseurs d’opinion (Jean-Pierre Elkabbach, Bernard Pivot, Alexandre Adler, Christine Ockrent, Clément Lehmann –ARTE-, David Pujadas, Denis Jeambar –l’express-, …). Des médias qui sont eux-mêmes détenus en large partie par des grands groupes financiers (la banque Rothschild & Cie, la banque Lazard en France,…) et industriels (groupe Lagardère, groupe LVMH – l’empire du luxe-, groupe Dassault,…). A titre d’exemple, Bernard-Henri Levy détient une partie du capital du quotidien Libération.
La boucle est ainsi bouclée : Politique, médias et finances ; En somme, un ménage à trois, explosif ! Ainsi, les règles du jeu sont claires, aucune des parties ne peut accuser l’autre d’adultère tant que les rapports restent consentants et entre les membres du conglomérat ! Pour couronner le tout, il fallait investir le corps de la magistrature et des avocats : Pour s’assurer en effet d’une certaine impunité mais aussi de l’application la plus stricte des lois qu’il faudrait mettre en place. Des lois qui sont un vrai cordon de sécurité : Une ceinture bourrée d’explosif (des lois particulièrement répressives) qui pétera en plein gueule du premier « curieux« , « fouineur« , qui veut jouer au trouble fête ! Au diable donc la liberté de la presse, le principe de séparation des pouvoirs et les idéaux démocratiques ! Tant pis pour « les sans-dents », comme disait François Hollande.
2/ « La France exprime sa solidarité à Israël… » (F. Hollande)
La dernière guerre criminelle contre les Palestiniens de Gaza a clairement mis en exergue cette proximité élective, cette complaisance congénitale entre les Politiques et les médias en France. Pourrions-nous oublier les déclarations partisanes et provocatrice du Président français qui justifiait les bombardements de l’entité sioniste sur Gaza : « La France exprime sa solidarité à Israël face aux tirs de roquettes en provenance de Gaza » a-t-il dit. Pour enfoncer le clou « la France condamne fermement ces agressions » a-t-il rajouté. Comme si cela ne suffisait pas « Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces » a-t-il lancé.
Plus récemment Jean-Jacques Bourdin (journaliste politique à RMC n’ayant aucun diplôme de journalisme ; il ne dispose que d’un simple baccalauréat littéraire) avait invité Laurent Fabius dans son émission matinale ; pendant une heure d’interview sur les Affaires étrangères et la position de la France sur certaines problématiques qui tourmentes ce monde, la tragédie palestinienne n’a fait l’objet d’aucune question. Absolument rien ! L’omerta totale. En clair, circulez y’a rien à voir !
Cette complaisance atteint son paroxysme lorsque les chaînes de télévisions et les grands médias français qui organisaient les débats lors de l’agression ignoble sur Gaza se tournaient vers l’ambassade d’Israël à Paris, d’après l’attaché de presse de ce pays, pour leur demander le nom et les coordonnées d’experts non juifs susceptibles de défendre la politique d’Israël. A ce propos, Pascal Boniface dans son ouvrage fondamentale « Les intellectuels faussaires » écrivit déjà dès 2011 « (…), un non-juif défendant Israël pouvait être certain de bénéficier d’un espace médiatique élargi. » (p.55). Plus loin, il ajouta « Pour que le tableau soit parfait, le candidat potentiel devait se présenter comme laïc et de gauche. Quelqu’un s’affirmant de droite pouvait être soupçonné a priori de soutenir une politique coloniale et de répression. A l’inverse, l’affirmation de son appartenance à la gauche évitait cette disqualification intellectuelle et permettait ainsi de donner une nouvelle légitimité au soutien à Israël » (p.56)
3/ Une islamophobie croissante et décomplexée
L’exemple de Bernard Pivot en est l’illustration parfaite : Il y a déjà quelques années à la fin de son émission « Apostrophe », il avait demandé sur un ton un peu provocateur et arrogant à Maxime Rodinson (grand orientaliste, né en janvier 1915 et mort en mai 2004), « En trente secondes, pouvez-vous nous dire si l’islam est une religion agressive ou pas ? » Ainsi, nous constatons le rôle médiatique dans la propagation du sentiment islamophobe. En effet, la réponse à cette question exige de la froideur de l’analyse et du temps pour de la pédagogie ! En trente seconde aucune réponse sérieuse ne peut être avancée à part lui renvoyer sa propre question en pleine figure : «Et vous, en trente secondes, pouvez-vous nous dire si le catholicisme est une religion agressive ou pas ? »
*Dr. Ezzeddine Ben Hamida, Professeur de sciences économiques et sociales (Grenoble).