Ce titre révélateur retrace l’atmosphère de l’époque de la seconde guerre mondiale, quand paris fut assiégée et incendiée par ses pires ennemis, la coalition adverse. C’est aussi le titre révélateur d’un film franco-américain de 1966, réalisé par René Clément et adapté du best-seller éponyme de Larry Collins et Dominique Lapierre.
Comment se fait-il que ce film historique de fiction soit devenu une amère réalité dure à avaler en cette « horribilus » année 2015 ? Au XIIème siècle, Esope disait que la langue est la meilleure et la pire des choses ; la Guerre l’est encore plus, surtout injustifiée, atroce et terrorisante du fort contre le faible, d’un groupe secret et haineux envers une population citoyenne, cela devient le pire des maux, le summum des fléaux !
Qu’adviendra-t-il de nous dans cette masse informe, ignare et intolérante, nous qui brandissons le drapeau de la dignité, de la liberté et du respect total des droits universels de l’homme ? Nous voici perdus parmi ces énergumènes sans foi, ni loi, se cachant derrière un semblant de religion qui a toujours prêché l’équité, la paix et la clémence. Seuls la haine, le ressentiment et la rancune tenace et envieuse taraude les esprits et corps infectés de certains groupuscules humains qui en veulent à mort à leurs semblables. Pour quelles raisons ?
Il faudrait réveiller Nietzsche, Lacan et Freud de leurs tombes pour cerner la vérité, pour comprendre la nécessité de leurs actes. Besoin et nécessité. J’avais cru un moment, comme beaucoup d’autres, que la pauvreté miséreuse et l’humiliation à outrance motivaient leurs gestes aberrants, dépassant les limites de cap et d’épée jusqu’à se faire exploser, égorger, décapiter, trancher ou immoler une âme et un corps humain, dont seul le créateur peut en user…
Le sémantisme des mots fait qu’il y ait une distorsion de sens, un déplacement des valeurs et des lois canoniques : seule la justice peut juger et châtier quand il le faut, quand il se doit…Pourquoi s’en prendre à autrui, éliminer des innocents, commettre des massacres « gratuits » et fomenter des complots, sans arriver à éluder le problème final : celui du génocide humain. Tous les gouvernements se ressemblent dans leur désir de puissance et prises de décision, le pouvoir aveugle et annihile tout sentiment humain d’équilibre et d’équité. C’est ce que la vie et la littérature historique m’ont appris. On ne naît pas chef ou roi, on le devient, à force de supercheries, de sournoiseries et de flatteries.
Je ne vais pas faire une diatribe là-dessus, alors que tout est sens dessus-dessous et que nous vivons un moment crucial de l’Histoire universelle. On comprendra la raison de ces actes criminels beaucoup plus tard dans le futur, quand les événements auront fait leur cheminement dans le cours de l’histoire mondiale. Comme Zola défendant l’affaire Dreyfus, je dis basta : arrêtez de massacrer des « jeunes » innocents, de vous faire exploser à tort et à travers au nom d’Allah, qui n’a jamais préconisé ou prescrit ce genre d’acte abominable !
Nourrissez vos esprits, ornez votre jeunesse d’un blason doré, implosez de savoir, de connaissances et de pérégrinations pour mieux « exploser » aux yeux du monde érudit, magique et fantastique !Nous devons œuvrer pour le bien et se détourner du mal, Buñuel l’a assez bien montré dans ses films, tout comme Nietzsche qui a démontré qu’il existe un au-delà du bien et du mal, qui est pour moi l’exemption des pêchés terrestres. Aimons- nous les uns les autres, c’est ce que préconisent le trois religions monothéistes.
L’Islam n’est pas une épée à lames acérées, c’est d’abord des préceptes culturels et civilisationnels qu’on est en train de bafouer, salir, assombrir et déformer… Dieu nous préserve d’une telle appréhension, d’une pareille abjection, nous sommes nés pour vivre et savourer les délices de l’existence, et non pas pour se mutiler et s’entretuer..Sauvons les vies de nos enfants qui sont en perpétuel danger !