La tête au plancher

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Donc pour le très inspiré Jean-Jacques Urvoas, ministre de quelque chose mais je ne sais pas de quoi, peut-être du poirier, le plafonnement est un plancher. (Rapport au code du travail).

A ce niveau de déliquescence sémantique on a bien compris que notre petit personnel politique marchait définitivement sur la tête d’Orwell et qu’il n’y avait même plus lieu de s’offusquer quand le dernier carré de larbins venait nous assener à longueur de stimulis merdiatiques que licencier c’est embaucher et que pour mieux gagner sa vie suffisait d’être moins payé.

On sent bien la putréfaction verbale de ceux qui disent de la merde.

Certes dans mon empilement urbain, mon plafond se trouve effectivement être le plancher de mon voisin du dessus comme mon plancher est le plafond de celui du dessous. Mais ce qui ne fait pas exactement que mon plafond est mon plancher ou vice-versa.

A ce stade de portnawak avancé ou de délire communicationnel pathologique, le pompeux verbeux cornichon devrait être immédiatement sanctionné d’une légion d’honneur puisqu’il s’avère que la breloque est dorénavant la distinction suprême de la déchéance morale et de l’infamie.

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Déjà que ce pauvre Jean-Jacques à de forts mauvaises fréquentations. Non seulement il est le pote de Valls en pleine décomposition narcissique et sondagière - savez celui qui convoque dix ministres pour dire que retenez moi où je démissionne tout en déclarant qu’il ne démissionnera pas – des bruits de chiottes tout ça…et qui amalgame joyeusement au diner communautariste du crif antisionisme et antisémitisme - voilà qu’il aggrave sérieusement son cas.

Je ne sais si son araignée se loge précisément dans son plafond ou sur son plancher mais franchement à ce degré de confusion mentale, d’éléments de langage disloqué, dans ce monde réellement renversé où le vrai est un moment du faux, je n’ai pas envie de le comprendre, ce serait l’excuser.

Et d’ailleurs, moi aussi je sais faire dans la novlangue, et si demain 9 mars, je te balance un pavé dans ta gueule mon Jean-Jacques, c’est que je t’aime très fort.

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