A la table des négociations internationales, ça fait 8 fois qu’il essaie de chopper la serveuse pour qu’elle lui ramène la carte des desserts, mais que dalle oualou nib, transparent le François.
Y’a deux ans, va t’en guerre, il voulait taper dur la Syrie, Sarkozy ayant foutu le bordel en Libye, y’avait pas de raison qu’il ne mette pas lui aussi sa zone au moyen Orient…
"M. Bachar Al-Assad ne mérite pas d'être sur la Terre" dixit Laurent Fabius phare de la diplomatie touristique française…
Obama n’étant plus très chaud pour l’affaire François Pays-Bas se retrouvait à taper le carton avec Julie et à manger froid.
Aujourd’hui Poutine, Merkel et Obama s’étant mis d’accord pour trouver Assad assez fréquentable et l’inviter au banquet, Fanfounet bombant le torse, balance trois boulettes de mie de pain dans le potage syrien, histoire de se signaler auprès de la serveuse avant que la crème brûlée ait brûlée.
Finalement même un yaourt ferait l’affaire.
Son opposition farouche à l’accord sur le nucléaire iranien ayant donné les résultats probants que l’on sait, voilà notre nigaud à ramasser les miettes obscurantistes d’Arabie Saoudite tandis que les autres se répartissent déjà les parts du gâteau à Téhéran.
Toujours un coup d’avance le pépère
Heureusement la France pays des droits de l’homme aux ordres de l’Otan sait taper du poing sur la table, refuser des bateaux de guerre à la méchante Russie, tandis qu’elle les refourgue à quelque gentil dictateur Egyptien financé par l’exemplaire famille Saoud usant du Mirage à dévaster le Yémen.
Pour dix Mirage vendus une crucifixion offerte…
- Hep mademoiselle…au moins une pomme…
Varoufakis témoignant de l’immense influence inexistante Hollandaise dans les négociations sur la dette grecque « la France n’est plus ce qu’elle était » (Michel Sapin) et Hollande n’étant plus ce qu’il n était déjà pas, on peut apprécier les positions fluctuantes du chef de l’état selon les déclarations de dame Merkel rapport aux réfugiés : on ouvre, on ferme, et maintenant on fait quoi chef ?
- la synthèse !
Selon le principe du leadership mondial consistant à la fermer quand il faut l’ouvrir et à faire une conférence de presse quand on n’a rien à dire on n’est pas prêt d accueillir Snowden comme réfugié politique, ni de laisser l’avion de Morales survoler notre territoire.
L’Amérique du sud se limitant au Mexique et à son président narco-trafiquant.
Si seulement cette garce de serveuse lui jetait un regard…quand même merde il est allé voir Castro après l’autorisation des ricains certes mais en grillant le pape d’une tête…
L’aspect visionnaire du personnage lui permettant de prôner le modèle allemand du combi Volkswagen tout en réinventant le tatcho-blairisme 25 ans après sous les traits du jeune néo-ringard Macron tandis que l’Angleterre s’éprend de Corbyn, nous confirme donc que compter pour du beurre c’est président.
De toute son autorité de chamallow grillé, il hèle une fois encore la serveuse qui regarde en sa direction sans le voir
- un café !!! Crème !!! Avec sucre…
Il nous l’avait dit d’entrée : Mon ennemi c’est la finance…mais I’m not dangerous.
- même sans crème…
A Broadway, un brillant conseiller en comm lui assure qu’avec des plumes dans le fion il pourrait gagner en visibilité…
- même sans sucre…
Enfin la serveuse le repère et prends sa commande.
Il se murmure qu’en décembre, notre président influent devrait sauver la planète…
-…heu…. merci pour la verveine…
On y croit très fort.
Tgb (rue-affre)