1- La réforme ne veut pas dire des décisions isolées sans programmes structurants à cohérence interne.
2- La réforme ne veut pas dire des décisions sans objectifs précis échelonnés dans le temps et sans politiques sous-jacentes annoncées.
3- La réforme ne veut pas dire un nouveau calendrier de vacances à haute fréquence de ruptures déstabilisant l'environnement rapproché de l'enfant.
4- La réforme du système éducatif ne doit pas être isolée du système entier d'offre de compétences, du système productif et du marché de l'emploi national et international; c’est-à-dire des objectifs nationaux de développement.
5- La réforme de l'éducation est impossible sans élévation préalable des capacités institutionnelles existantes assurant l'implémentation, le suivi, l'évaluation et l'ajustement.
6- La réforme de l'éducation ne requiert par des valeurs universelles a-historiques trop générales au point de les vider d'un contenu spécifique et des caractéristiques de la culture et de l'identité nationales.
7- La réforme de l'éducation requiert une crédibilité et ne devrait pas alimenter le mécontentement de ses acteurs. D'usage, la crédibilité des réformes est tributaire de l'écart entre le discours et les faits, mais aussi de la perception des parties prenantes quant aux résultats préliminaires.
8- La réforme de l'éducation est une arme à double tranchant, c'est pour cela qu'elle n'est pas répétitive dans les nations avancées en la matière.