En dehors d'une évaluation quelconque du plan aujourd'hui adopté, des questions très anciennes et largement débattues demeurent d'actualité car semble-t-il ne suscitant pas l'intérêt de plusieurs parties surtout officielles:
1-Comment pourrait la Tunisie réaliser les objectifs du développement inclusif SANS stratégies mobilisant son potentiel surtout humain et spécialement SANS implication de son Élite, mais aussi SANS traces de Prospective ?
2- Comment le pays pourrait-il hisser une croissance allégeant le fardeau sur les finances publiques et absorbant le chômage structurel SANS :
(1) Se détacher des approches anciennes
(2) Et SANS politiques industrielles?
3- Comment le pays pourrait-il réduire le déficit public et commercial, stabiliser les fluctuations du dinar et des réserves SANS Politiques Macroéconomiques et surtout commerciales?
Sans réponses professionnelles à ces questions, et tant d'autres, ce serait du temps perdu et donc une régression.
Je crois qu'il est plein temps de :
(1) Prioriser les problèmes et éviter les questions marginales ainsi que les propos de "fierté injustifiée", désaxés ou aussi nihilistes, sans alternatives viables,
(2) Que certains Politiques cessent d'hypothéquer le devenir du pays pour des considérations électoralistes,
(3) Que la communication de certains officiels soit plus réaliste, plus responsable et plus savante,
(4) Que l'Elite prenne l'initiative, sorte de son "asile" pour explorer l'espace des libertés et assumer sa responsabilité dans la négociation du destin du pays. En fait, sa mission est de "donner sans contrepartie", de faire l'histoire et non de la contempler.