Loin des lectures passionnées ne servant qu'à leurs auteurs…

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La relecture rationnelle et scientifique de l'histoire même très ancienne est toujours d'actualité, car l'Histoire est souvent relatée par l'Etat. En fait, la puissance de la science est qu'elle fait loger tout le monde à la même enseigne.

De ce fait, nul ne peut prétendre monopoliser la vérité ni en avoir raison. Condamner alors en 2017 l'Holocauste tel que décrit par ses victimes, s'il avait eu lieu, et la déportation des juifs de 44, ou la poursuite par les juifs des "faux reconvertis" de Grenade en 1492, ou la création d'un État Juif au cœur du monde arabe en 48, ou le déclassement des indigènes berbères par les carthaginois en leur imposant le statut de "citoyen de seconde zone", et glorifier la victoire de fourberie de Hannibal à Rome qui se fut refusé de gouverner, ou gommer de l'histoire de la Tunisie des hommes ayant contribué à son indépendance..., devrait se faire par référence aux principes humains universels non-négociables et sur la base de la Science.

Mais delà à justifier les crimes de Staline, ou de Mao ou même d'Elhajjaj, et idolâtrer Bourguiba ou autres, au vu des circonstances particulières de l'époque qu'il "faudrait relativiser", ne serait pas la meilleure manière de se positionner car ça mène in fine à une reproduction de l'histoire à l'identique et à l'encontre de son développement absolu.

La mission de l'Homme n'est pas de réaliser le meilleur "paraitre" en cristallisant ses acquis dans la croissance économique et le revenu par tête qui est d'ailleurs une moyenne qui cache les disparités, ou dans la part du pays dans le commerce international indépendamment des coûts humains.

Sinon, le système soviétique sous l'épée du Kremlin avec son dispositif de renseignements généraux serait le meilleur depuis la 2è guerre mondiale puisque le chômage était presque nul et l'URSS a atteint la lune avant tout le monde.

Je crois que la mission de l'Homme est de développer les conditions de son meilleur "être" en se plaçant sur le sentier de la vérité absolue sans l'atteindre nécessairement. Le reste serait de la revue de la littérature…

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