- Confondre ''diversité d'opinions'' et ''déficit de communication'', mène à la marginalisation des minorités et/ou au cloisonnement de la société.
- Prendre la ''résistance potentielle à des propos'' pour un ''faible niveau de conscience de la majorité'', mène au dogmatisme, monopolisant la sagesse et donc le savoir.
Le pittoresque de l'enfant chez G. Bachelard est une belle illustration de cette tendance menant à l’extrémisme, la dictature ou à l'auto-exclusion.
- Rejeter d'un revers de main toute une proposition ou l'accepter totalement, revient à compromettre le dialogue, laissant ainsi la porte grande ouverte à l’idéologie, qui n'est autre que la partie irrationnelle du discours, c’est-à-dire, le contenu de l'aliénation sociale, toujours capitalisée en substance et soutenue par l'Etat.
- S'investir dans des propos n'émanant pas d'une nécessité sociale historiquement datée, c'est introduire une hétérogénéité ostentatoire dans la société qui n’assurera pas leur adoption, au moins dans le court terme.
L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence (Dixit, Averroès).