Au-delà des difficultés comptables du projet de la loi de finances 2018, un graphique repris de manière simplifiée d'un ouvrage en cours... et dont les discussions seraient peut-être d'actualité....
Dans un contexte de contre-performance économique, traduisant partiellement le bas niveau de coalition politique au sein du dispositif du pouvoir (ou d’engagement dans la transition), la variation de la taxe est fixée à son plus haut niveau qui ne décourage pas l'effort économique des citoyens, et répond tant que faire se peut aux exigences internes des finances publiques.
Ceci est d'autant plus envisageable que le pouvoir du Gouvernement n'émane pas totalement de la coalition, (c’est-à-dire, résistance molle, soutien partisan/ électoral potentiel, autocratie, ou autres équilibres).
A l'évidence, l’impôt est d’autant moins confiscatoire que la répartition est égalitaire, et le revenu de l'électeur médian est moins affecté.
Please, les effets ne sont pas instantanés. Ce sont des tendances souvent adoptées en sociologie-politique, mais interprétées autrement.
Dans mon cas, où j'ai pris le Taïwan (avec des institutions plus inclusives que d’autres pays comparables, une démocratisation soutenue, une coalition politique relativement confortable et des performances économiques post transition relativement solides) pour référence, c'est une image prise en coupe transversale sur un échantillon d'un large éventail d'expériences de transition démocratique.