Des leçons : à supposer que depuis les élections d’octobre 2011…

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1- Ahmed Néjib Chebbi ne s'était pas précipité vers le faux statut d'opposant ayant entraîné avec lui son parti (avant de s'effriter) ainsi que nombre d'indépendants et d'autres partis politiques : dans les expériences de transition réussies, l’opposition joue un rôle différent de celui d’ailleurs (...).

2- Nombre de partis politiques n'avaient pas été si prisonniers de leur propre idéologie : l’idéologie politique ne permet pas à la raison de surgir, camoufle la réalité et occasionne des coûts sociaux souvent irréversibles.

3- La Ennahdha, ne s'était pas aventurée à gérer presque seule tout le pays et ne s'était pas trouvée face à toute l'opposition: en transition le déficit institutionnel de l’Etat n’a jamais été comblée par un seul parti au pouvoir.

4- Des médias avaient joué leur rôle neutre et professionnel et n’avaient pas fait naitre de faux jetons dans la peau d’experts et de prophètes de catastrophes : en transition, les médias jouent normalement leur rôle de mobilisation de l’Elite intellectuelle pour :


• Soutenir la littérature de la révolution, et

• permettre l’apparition de compétences nationales approfondissant la compréhension des vrais problèmes et défis de la transition.

5- L'Elite au pouvoir avait suscité réellement les compétences nationales pour qu'elles libèrent leur potentiel de savoir et de savoir-faire pour le compte du pays; et

6- Celui à qui on propose un poste était honnête en le refusant s'il savait qu'il n'en avait pas les compétences requises.

Certainement, le pays aurait été dans une situation bien meilleure.
C'est vraiment un cas d'école…

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