Quand le ministre de l’éducation se dit publiquement « j'ai réussi »

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Bien que libre d’exprimer toutes ses perceptions, quand le ministre de l’éducation se dit publiquement '' j'ai réussi'', il risque de se tromper à plusieurs égards :

(1) la réussite d’un ministre est très compliquée pour se réaliser. En fait, elle devrait être annoncée par une partie indépendante et objective, ensuite, elle devrait être appréciée sur l’une des (ou les) deux dimensions suivantes : la distance qui sépare les réalisations par rapport aux objectifs initialement annoncés, et/ou l’écart entre l’effort déployé et les résultats obtenus, et ce par comparaison à un benchmark, sinon l’évaluation n’aura pas de sens puisqu’arbitraire.

(2) La réussite d’un ministre ne s’annonce pas à n’importe quel moment, sinon l’information serait inutile.

(3) La réussite du ministre de l’éducation est appréciable dans le moyen et long terme, le temps que les enfants deviennent adultes et de voir s’ils sont devenus des citoyens preneurs d’initiatives, créateurs de valeurs, patriotiques, forts de leur culture, équilibrés, négociateurs du destin du pays, créateurs de l’art et du progrès, à ouverture du compas intellectuel, impliqués dans les affaires de la société, libres d’esprit,…

(4) La réussite d’un ministre de l’éducation n’est pas celle dans ses études antérieures et ne devrait pas être argumentée par les fétiches remontant à l'ère pré-moderne car ce serait un très mauvais exemple pour les générations futures…

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