Après l'épisode du port de Sousse qui a révélé une Tunisie poubelle de l’Europe, certains s'apprêteraient à en faire le dépotoir humain du vieux continent dont l'appréciation pour la Tunisie commence à se révéler au grand jour avec le concours d’une classe politique inepte et d’une diplomatie inscrite aux abonnés absents.<
Il reste à espérer que les fascistes et néonazis européens ne réussiront pas à faire de la Tunisie un camp de concentration à la Auschwitz après la disparition des leaders humanistes et visionnaires comme Moncef Bey et Bourguiba.
Tout accord avec l’Union Européenne ou toute autre partie étrangère sur la gestion des migrants engageant la responsabilité de la Tunisie devra faire l’objet d’un débat national ouvert et transparent et non pour ratification postérieure par un parlement qui souffre d’un déficit de représentativité et de diversité politique.
Tout accord sur la gestion de la question migratoire conclu à l’instigation de gouvernements européens d'extrême droite et sous l'égide de la présidente ultra conservatrice et atlantiste de la commission européenne, risque de compromettre la Tunisie dans un marché qui s'avèrera très probablement désavantageux et exorbitant socialement, économiquement, sécuritairement et diplomatiquement.
Tout responsable qui compromettra la Tunisie dans le rôle de centre de refoulement des migrants indésirables ou de centre d'hébergement des demandeurs d'asile en instance d'étude de leur dossier qui risque de durer indéfiniment, sera jugé sévèrement un jour ou l’autre aussi bien par la justice que par l’histoire.
Il serait judicieux de méditer le sort connu par feu Ben Ali et Mohamed Ghannouchi et leurs hommes de main pour réaliser que tout se paie, tôt ou tard.