« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge »

Bien que beaucoup puissent considérer que le sol tunisien est brûlant pour les envahisseurs et qu’une bénédiction divine entoure ce pays à la civilisation plurimillénaire, il reste que la géographie semble avoir desservi la Tunisie surtout au cours des dernières décennies avec des voisins qui oscillent entre l'ingratitude face aux sacrifices faits par ce pays et son peuple à leur profit depuis près d’un siècle, durant la colonisation et les soubresauts de l'indépendance, et leur persistance à vouloir accabler la Tunisie avec leurs problèmes de non état ou d’état hanté par un complexe de persécution et qui voit l’ennemi partout même parmi ses citoyens.

Cet état d’esprit rappelle les symptômes de la schizophrénie et pourrait expliquer le piteux état social, économique et politique dans lequel sombre l'Afrique du Nord qui est considérée comme la zone la plus dysfonctionnelle de tout le continent africain qui est loin d'être un havre de paix et de développement.

La Tunisie ferait bien de prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter cette contagion pernicieuse qui ne peut que compromettre tout processus démocratique et l’harmonie sociale nécessaire à toute réforme en profondeur que le pays ne peut plus se permettre de reporter aux calendes grecques.

Si Antigone II, roi de Macédoine ( 277 à 239 av. J.-C.) avait dit : « mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ». La Tunisie pourrait bien prier Dieu de la garder de ses voisins.

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