Sous l’artifice moderniste de relations publiques pour s’assurer le soutien de l’ouest et surtout des Etats Unis d'Amérique et leur puissant lobby sioniste à la succession de son père, le prince Mohamed Ben Salmane, après avoir flirté avec la normalisation politique et économique avec l’entité sioniste avec une reconnaissance politique par le berceau de l’Islam et la consécration de l’idéologie du grand moyen orient avec son épicentre judéo-sioniste à travers le projet abrahamique Neom, le prétendant au titre de gardien des deux sites les plus sacrés de l’Islam semble avoir commis le geste de trop en organisant des festivités profanes dans la capitale Ryadh avec une reproduction osée et considérée blasphématoire de la Kaaba par de nombreuses autorités religieuses et tribales en Saoudie.
Cet épisode semble être la goutte qui pourrait faire déborder le vase des excès du régime saoudien avec son péché fondateur colonial et anti-palestinien avec les preuves maintenant disponibles d’un lâchage depuis 1920 de la Palestine par le patriarche d’une dynastie dont on chuchote les origines juives et son comportement similaire à celui des marchands du temple combattus par le prophète Issa Alayhi Essalam.
Si le spectacle de Jennifer Lopez en tenue légère peut paraître acceptable à Las Vegas, au moment où elle est sérieusement impliquée dans le scandale sexuel de Diddy Puff qui a récemment secoué tout Hollywood, ses trémoussements en tenue légère autour d’une reproduction de la Kaaba à Ryadh, au moment où les musulmans sont tenus à l'index dans cet occident suivi avec un mimétisme aveugle, mérite une réflexion sereine sur le sort des lieux saints de l’Islam et l’usage qui en est fait par la dynastie des Saoud.