Dans une Tunisie affaiblie et en mode de survie caractérisé par une absence de consensus national sur l'économie de demain et un déficit de transparence et d'inclusivité, tout partenariat supposément stratégique que chercherait l’Union Européenne à lui imposer pour extraire des concessions lourdes et compromettantes en matière de gestion de la vague migratoire en direction de l’Europe, pourrait être associé à un délit d’abus de faiblesse condamnable moralement et répudiable politiquement et juridiquement au premier changement politique en Tunisie.
Le délit d’abus de faiblesse consiste à profiter d'une particulière vulnérabilité de la victime afin de la conduire à faire des actes ou s'abstenir de faire des actes, ayant des conséquences particulièrement préjudiciables pour cette même personne avec la possibilité d’extrapolation dans le domaine des relations inter étatiques surtout quand il s’agit d’une union européenne de 27 pays développés avec près de 450 millions d’habitants, face à un petit pays de 12 millions d’habitants, en détresse économique.