Avec l’autorisation des États-Unis d’Amérique, Israël a violé la trêve signée avec le Hamas le 19 janvier et a repris les bombardements de la bande de Gaza.
Selon les rapports du bureau de presse du gouvernement de Gaza, 420 Palestiniens ont été tués en cinq heures dans les raids israéliens jusqu’à présent. Des sources médicales ont déclaré à Al Jazeera qu’au moins 308 personnes avaient été tuées, rapportant que la plupart des victimes étaient des femmes, des enfants et des personnes âgées, avec quelques « familles entières » exterminées.
« Ces massacres brutaux commis par l’armée d’occupation israélienne réaffirment que cette occupation n’englobe que le langage du meurtre, de la destruction et du génocide », a déploré le bureau de presse.
Les raids surviennent alors qu’Israël continue de bloquer l’accès des aides humanitaires à l’enclave pour la troisième semaine consécutive, dans ce que le bureau de presse a appelé une « tactique de guerre pour briser la volonté de notre peuple palestinien ».
Cependant, le peuple de Gaza « ne se laissera pas intimider par ces crimes et poursuivra sa détermination et sa lutte légitime jusqu’à ce que l’occupation israélienne soit retirée de notre terre », a déclaré le communiqué.
En outre, le service de presse a appelé la communauté internationale, en particulier l’ONU, les groupes de défense des droits de l’homme et les organisations humanitaires, à prendre des mesures immédiates pour s’opposer aux « crimes » d’Israël et demander des comptes aux dirigeants israéliens. « Le monde ne peut pas continuer à rester les bras croisés », a-t-il rappelé.
Les attaques israéliennes ont visé des zones urbaines densément peuplées, des écoles de fortune, des immeubles résidentiels et des zones abritant des personnes déplacées dans des tentes.
Les raids surviennent au moment où la crise humanitaire s’intensifie à Gaza, en effet, Israël a bloqué l’entrée de toute aide et de tous les biens pendant plus de deux semaines.
Le bureau du Premier ministre israélien Netanyahu a déclaré que l’attaque était une réponse au « refus répété » du Hamas de libérer les prisonniers restés à Gaza et à l’échec du groupe à s’entendre sur les propositions de cessez-le-feu de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et d’autres médiateurs.
La Maison Blanche a confirmé que le président américain Trump avait été consulté avant l’attaque.
Le Hamas a attaqué « Netanyahu et son gouvernement extrémiste » pour avoir annulé le cessez-le-feu du 19 janvier et « exposé les prisonniers de Gaza à un sort inconnu ».
Le mouvement de résistance palestinienne a également appelé le « peuple libre du monde » à protester contre les attaques dévastatrices contre le territoire palestinien.