Il serait temps pour les représentants du Tayar (et pas qu'eux) continuant leur apprentissage de la démocratie (médiatique) et, pour ce faire, s'invitent à tous les plateaux télés, qu'ils sachent une fois pour toutes, ce qu'est 'le principe ou fait majoritaire' dans un régime parlementaire.
Celui-ci, permet au chef du gouvernement de conduire un gouvernement à sa façon, qu'il soit un non-élu à l'instar de Habib Essid, Youssef Chahed ou même contre-élu comme Elyes Fakhfakh.
Il en résulte que le chef du gouvernement est responsable devant l'ARP et non pas devant le Président de la République quand bien même, il lui devrait sa nomination à la Kasbah.
En dépit de la rupture de confiance avec Kaïs Saied, Mechichi, dispose donc d'une majorité parlementaire (quoiqu'on puisse en penser) pour gouverner.
Tandis que Kaïs Saied, malgré son écrasante légitimité électorale (qui tient du plébiscite) n'a pas de soutien parlementaire, sauf quelques députés, ici ou là.
C'est toute la dialectique voulue par la Constitution de janvier 2014 et que peinent à assimiler les théoriciens du fameux ' Chef du gouvernement du président de la République' imaginée il y a un peu plus d'un an, au lendemain de l'élection présidentielle.
Dès lors que le Président de la République trouvera des partis suffisamment consistants pour relayer sa voix à l'ARP et surtout organiser pour lui une majorité de gouvernement, il pourra imposer ses vues à n'importe quel chef du gouvernement. Et même tenir ses prêches à l'Arp, s'il veut…