L'ISIE, alors que personne ne lui rien a demandé, prend les devants en adressant un courrier à la présidence de la république pour savoir à quelle sauce elle va être mangée.
Les uns s'interrogent sur la crédibilité d'un scrutin référendaire prévu le 25 juillet, soit deux semaines seulement après la clôture des travaux de la commission 'ad hoc' qui va statuer sur les résultats de la "consultation électronique"...
D'autres se posent la question de savoir comment tenir des législatives libres et transparentes en plein mois de décembre ? Etc.
Mais la question n'est pas là.
La seule réflexion qui puisse avoir cours est de savoir, si des échéances électorales, décidées 'ad nutum' par un président de la république, qui s'est octroyé les pleins pouvoirs en guise de "mesures exceptionnelles", qui a pris soin de supprimer tout organe de contrôle des mesures qu'il viendrait à prendre, et qui est désormais, seul à comprendre la "volonté du peuple", ont une quelconque valeur, crédit, légitimité ?