Si l'on faisait un parallèle entre Vladimir Poutine et Kaïs Saied, c'est la similitude de leur mode opératoire qui est saisissante. Avancer de faux prétextes pour commettre de vrais forfaits.
Ce qui a poussé l'ancien patron du KGB à agresser puis envahir son voisin Ukrainien, ce n'est pas que celui-ci soit dirigé par un présumé gouvernement corrompu et fantoche, ou encore, l'ardent désir de venir au secours des séparatistes pro-russes des enclaves du Donbass et de Louhansk.
C'est tout simplement le refus obstiné de l'Ukraine à lui apporter publiquement la garantie qu'elle ne rejoindra, jamais, l'Otan.
Hypothèse intolérable pour le grand frère Russe.
Ce qui a également poussé l'ancien prof de droit constitutionnel à démanteler le conseil supérieur de la magistrature, organe purement constitutionnel, ce n'est nullement la présumée corruption qui touche ses membres ou son incapacité à démêler l'écheveau des problèmes judiciaires, ce qui n'est, d'ailleurs, pas sa vocation.
C'est tout simplement, le refus de cette institution indépendante de cautionner le projet présidentiel de la loi relative à la réconciliation pénale.
Attitude tout aussi intolérable pour notre président de la République…