Non seulement le président de la République veut présider, mais gouverner aussi.
Cette semaine avec les incidents liés à l'ouverture unilatérale de la décharge de Agareb (pourtant fermée sur décision de justice) on a eu un large aperçu de ses méthodes expéditives empreintes tout à la fois de velléité et d'un manque de discernement. Un esprit de décision qui a vite tourné au rétropédalage devant la ténacité des citoyens de Agareb.
Écartant de la gestion de ce problème environnemental, la cheffe de son gouvernement (illégitime) qui n'est pour lui qu'une aimable télégraphiste pour la confier à son ministre de l’Intérieur, qui va s'avérer être son lampiste.
Avec au bout des courses un bilan lourd : 1 mort (à cet égard le communiqué du ministère de l'intérieur est un modèle de Tartufferie), un poste de la garde nationale qui a flambé, une dizaine de voitures brûlés, plusieurs arrestations, des dizaines d'intoxiqués au gaz lacrymogène.
Et un tas de questions et d'incompréhensions.