Au fil du mondial: La prime à la défense / contre-attaque

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La France est donc en finale de la Coupe du monde de football ! Face aux Belges, les Bleus n’ont pas été flamboyants et leur capacité offensive a paru bien émoussée (une élimination aurait rouvert le débat à propos de l’absence de Benzema et de l’impuissance face aux buts de Giroud).

Mais, de ce match, on retiendra d’abord et surtout la solidité défensive française (extraordinaire Varane, impressionnant Lloris), la solidarité entre les joueurs de Deschamps (les fameuses première, deuxième et troisième lames), la jeunesse de Mbappé (attention gamin, tu es en train de te « neymariser » avec tes provocations) et l’abattage du trio Kanté – Matuidi – Pogba.

Surtout, et même s’il s’agit d’enfoncer une porte ouverte, ce match démontre une nouvelle fois qu’au très haut niveau, les coups de pieds arrêtés (coups francs, corners ou « coup de coins » pour reprendre l’expression des perdants du jour) sont absolument précieux.

Dans ce genre de rencontre, la moindre occasion (terme à utiliser plutôt que celui d’« opportunité ») est une chance unique. La France vient encore de le prouver avec le but marqué par Umtiti.

La Belgique n’a pas su mettre « le feu » dans ce match. Malgré ses talents offensifs, on l’a trouvée empruntée, pas assez dynamique, souvent prévisible dans ses relances.

Elle a certes monopolisé le ballon mais la Coupe du monde 2018, et cela a été dit dès l’élimination de l’Espagne, marque la fin du règne de la possession instauré par l’Espagne de 2008 (victoire en Coupe d’Europe).

L’équipe de France est en train de s’admettre telle qu’elle est : son atout, c’est la défense de fer couplée à la capacité de mener des contre-attaque. Mais on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’il lui manque un grand attaquant.

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