Panama papers n'en finit pas d'ébranler l'univers entier. Beaucoup des supposés grands de ce monde sont éclaboussés par le scandale et s'apprêtent à rendre compte. De l'argentin au britannique à l'islandais tous sont rattrapés pas la honte et l'opprobre.
Chez nous un margoulin, venu d'on ne sait où, rempli aux as, pris la main dans le sac, crie au complot. Le spectacle est surréaliste.
Des journalistes qui, ailleurs, dissèquent, recoupent, analysent et éduquent sont ici réunis en meute pour innocenter le zigoto : " il n'a fait que poser des questions " disent-ils et oui le zigoto a demandé à M. Mossack Fonseca un dépliant touristique de Panama beach ou s'est renseigné sur le tonnage du nouveau canal de Panama.
" C’est un complot américain ; la preuve il n'y a pas un seul américain impliqué " ces ignares croient s'adresser à plus demeurés qu'eux. Ils ne savent pas que les américains n'ont qu'à traverser un state-line pour se retrouver au Delaware, au Nevada, au Wyoming, qui sont autant de paradis fiscaux. Ils ne savent pas que les américains fortunés donnent peu ou prou aux fondations pour récupérer au décuple.
Bien sûr que ces êtres qui "occupent" nos télés, nos radios, nos médias sont des mercenaires même pas intelligents.
Ces êtres polluent et dégradent la vie politique et rendent la politique immonde et détestable.
Panama-papers n'a pas fini de livrer mille et mille secrets et rien ne sauvera le zigoto.
Misère de la politique, misère des médias, misère de cette pauvre Tunisie " livrée aux chiens".