Dans une métropole trépidante comme Séoul, résolument tournée vers la modernité, il est frappant de voir combien les coréens sont attachés à réhabiliter, maintenir et à exalter leur passé, leurs traditions, leur art de vivre.
Il y a à Séoul deux îlots de quiétude, l’un un éco-musée, Hanok de namsangol, l’autre un village dans la pure et ancestrale tradition coréenne où vivent de bienheureux Coréens sur la quiétude desquels veille une aimable et courtoise police priant le touriste de ne pas faire du bruit.
Il est attendrissant de voir les jeunes générations, surtout de très jeunes jeunes filles portant le « hanbok », la robe traditionnelle, déambulant avec mille grâces dans les lieux de mémoire et de patrimoine.
La Corée du Sud est un pays résolument moderne, manifestement très attaché à sa culture.
À Séoul le « war memorial museum ».
Le war museum est un magnifique établissement, au cœur de Séoul, consacré à l’histoire guerrière de la Corée mais tout spécialement et tout particulièrement à la guerre inter coréenne : 1950-1953.
Cette guerre fratricide entre nordistes et sudistes, nourrie de la rivalité est-ouest de la guerre froide, avait abouti à la partition de la péninsule coréenne en deux républiques antagonistes jusqu’à aujourd’hui sur pied de guerre, du moins officiellement.
Le souvenir de cette guerre dévastatrice reste omniprésent dans l’inconscient de tous les sud-coréens, y compris les jeunes générations. Les écoliers sont nombreux à y venir pour que le souvenir et la flamme patriotique demeurent.
Avant d’aller sur la ligne de démarcation entre Corée du Nord et Corée du Sud il est important de visiter ce musée pour se remémorer le cataclysme qu’a été cette guerre au niveau de la Corée et au niveau de la planète qui a été à l’époque si près d’une conflagration atomique.