Les enquêteurs israéliens viennent de recommander la mise en examen du premier ministre Benyamin Netanyahou pour des faits avérés d'abus de pouvoir et de corruption.
Les israéliens n'hésitent pas en cas de transgression à mettre leur chef d'Etat en prison (Il y en a un aujourd'hui qui purge sa peine) et à inculper le plus normalement du monde le plus puissant d'entre eux, fut-il le chef de l'exécutif.
Chez nous, dans la bienheureuse Tunisie, tout le monde clame haut et fort qu'il faut en finir avec le cancer de la corruption. On a même créé une instance "ad hoc" mais, hormis quelque "menu-fretin" jeté en pâture, les "gros poissons" ne sont nullement inquiétés.
Le prototype du scandaleux " laisser aller-laisser faire" dans la corruption de la majeur partie de la classe politique est le sinistre MM, toujours pas identifié et contre lequel il y a des tonnes de matière pour une mise en examen.
Le plus extraordinaire c'est que ce monsieur continue de pérorer sur les bienfaits de la démocratie et promet des lendemains qui chantent à la Tunisie sous sa férule, très peu démocratique
Le plus terrible dans tout cela c'est que les Tunisiens, égarés un instant, ont apporté leur suffrage à cette " élite moderniste" pour enraciner leur démocratie naissante dont ces derniers se fouettent comme d'une savate
La morale de cette morale est que, à défaut de justice prompte et efficace, nous espérons que les tunisiens auront appris et sauront séparer l'avoine de l'ivraie lors des prochaines élections, si élections il y a.