Yassine Ayari a remporté la législative partielle d'Allemagne le plus démocratiquement du monde. Sa candidature a été avalisée et sa victoire entérinée par l'ISIE.
Nous autres qui avons accompagné de nos vœux sa courageuse campagne, qui avons applaudi des deux mains à sa victoire, nous savions que sa victoire n'a pas fait que des heureux mais qu'elle en a meurtri plus d'un.
Nous n'avions cependant jamais pensé qu'ils pousseraient l'ignominie jusqu'à tout faire pour l'empêcher de siéger.
Passons sur les innombrables scandales qui ont émaillé cette élection, passons sur le scandale de l'opération elle-même où des officines s'activaient à faire des statures politiques en dépensant l'argent des tunisiens.
Passons sur le camouflet, le magistral camouflet reçu par l'ISIE qui voit sa crédibilité bafouée. L'ISIE, nous le savons tous, est destinée à la trappe comme cette pauvre HAICA.
Il faut se révolter contre le tort fait à la justice encore une fois à vouloir l'inféoder et l'instrumentaliser dans les règlements de compte politiciens. Il faut s'indigner de la célérité de la charge contre Yassine Ayari et la passivité de la justice, incapable de faire comparaître un tortionnaire galonné contre lequel courent plusieurs mandats d'amener.
Pourquoi redoutent-ils tant Yassine Ayari en multipliant chicaneries et tracasseries procédurières. Pourquoi le redoutent-ils au moment où ils ronronnent si bien sous la voûte du parlement en discutant d'éducation sexuelle, au moment où la crise économique disloque ce qui reste de cette fameuse classe moyenne et où la vie chère, affreusement chère est le cauchemar du matin, de tous les tunisiens.
Ils le redoutent parce que Yassine Ayari est un homme libre, un homme de courage et de convictions.
Le 3 février nous serons nombreux à Tunis Carthage pour accueillir Yassine Ayari et pour l'accompagner au parlement pour qu'il occupe son siège.