Le dénommé M.M. est une énigme : toute la Tunisie se perd en conjectures sur son identité. Certains pensent que c'est l'homme de l'argent envolé du temps où il " grenouillait "dans les pays du golfe. D'autres pensent que c'est l'homme des "Panama Papers" et de la cabale de l'avionneur Emirati.
La plupart des tunisiens pensent que M.M. est l'homme des accointances, des réseaux et de l'argent sale. Ce triste personnage est revenu à sa marotte première : le lynchage des islamistes et la purification de la terre sacrée d'Alissa, du sang vert, noir aurait-il dit dans la légende.
On n'aurait pas fait attention à ce politicien sulfureux tant il est aujourd'hui acculé, groggy, dans les cordes sauf que son appel au meurtre est relayé par la meute de ses suiveurs.
Que ces gens, venus des temps anciens, des temps révolus, ceux du despotisme et de l'arbitraire sachent que, en Tunisie, on ne les laissera pas faire.
Qu'ils sachent qu'il existe une sensibilité de tunisiens démocrates, laïcs et modérés qui n'adhèrent aucunement à leur projet fumeux de modernisme frelaté, pas plus qu'elle n'adhère au projet de l'islamisme politique, aberration historique et échec stratégique.
Cette sensibilité ne permettra aucunement qu'on porte atteinte ou préjudice à l'endroit de nos compatriotes islamistes, qu'ils les défendront, qu'ils les soutiendront pour qu'ils exercent pleinement et démocratiquement leur droits citoyens.
Ceux des temps anciens devront comprendre que la Tunisie ne leur appartient pas, que la Tunisie est plurielle. Qu'ils aillent réfléchir sur les leçons du passé et le sens de l'histoire.