Les « parlementaires » nous jurait-on allaient en découdre, ils ne voteraient pas la confiance au ministre de l’intérieur, les parlementaires allaient faire tomber le gouvernement…
On a vite vu que ce n’était que pipi de chat, des rodomontades de gens qui n’avaient ni engagements ni convictions. Les vaillants « députés » avaient vite repéré d’où soufflait le vent.
Maintenant il est clair que la scène politique a été brossée pour le mois ou les deux mois prochains, c’est-à-dire sur le très proche et court terme.
Youssef Chahed sort de cette épreuve conforté mais c’est une victoire à la Pyrrhus car elle ne le consolide en rien sauf à le démasquer comme otage de l’étranger, mandaté, à grand renfort de publicité, encore de l’étranger, pour nous faire avaliser les coercitions budgétaires et financières du FMI et autres bailleurs de fonds et faire passer en catimini l’accord ALECA qui livre le dernier pan de notre souveraineté à l’étranger.
Le chef du gouvernement fort du « soutien » de l’étranger se sent pousser des ailes et s’embarrasse comme d’une guigne d’un chef de l’état momentanément désarmé mais définitivement déconsidéré.
Il est très cocasse de voir que les intérêts de ce dernier se recoupent avec ceux du parti Ennahdha qui a été son soutien indéfectible au nom de ...la stabilité, les intérêts supérieurs du pays et autres lieux communs destinés à la consommation de la galerie.
En réalité Ennahdha « se coupe en quatre » pour donner des gages aux étrangers, français et américains en l’occurrence. Pour Le parti Ennahdha, durer c’est... « Plaire » au grand-responsable, surtout ne pas faire de vague et s’inscrire dans ce qu’on voudra bien décider pour nous, c’est-à-dire la contention du FMI et la perte de notre souveraineté.
Farce et comédie au parlement, de petites ambitions sans horizons ni perspectives et un pays naufragé dont la souveraineté part en lambeaux.