Hé oui !
Vous avez sans doute découvert, vous aussi, depuis un certain temps, cette infirmité dont souffre l'âne citoyen Tunisien…malgré sa soi-disant "révolution" dont il se gargarise depuis bientôt trois ans!
Le Tunisien aime gémir, paniquer, piller, rançonner, pleurer : bref, vous n'imaginez pas comme ce sous-peuple qui habite la Tunisie est lâche, pleutre, individualiste, pourri, incapable de se dépasser.
Regardez ce peuple allemand : conquérant, organisé, riche, travailleur, sans déficit, économiquement brillant, discipliné.
Et nous ? Incapables du moindre effort, ronchons, toujours en grève, veules, trouillards, désorganisés, bordéliques, jaloux.
Une certaine Tunisie n'aime vraiment pas ses concitoyens, pire elle les méprise ! Cette haine inextinguible de la part d'une certaine élite réactionnaire et de beaucoup de technocrates, intellocrates, journalistes gyrophares, décideurs économiques, tous unis contre ce qu'ils considèrent avec dédain, sinon dégoût comme la masse ruminante, vulgaire et inculte, c’est-à-dire 90% de la population.
Ah ! Quand on écoute les fantassins de la bonne vieille dictature qui ratiocinent avec une certaine condescendance sur notre peuple, on se demande : "comment peut-on être Tunisien ?" De la même manière que ces courtisans de 1721 se demandaient dans les Lettres persanes de Montesquieu : "comment peut-on être Persan ?"
Notre peuple est selon nos élites médiatiques un ramassis de dégénérés, de paresseux, de bons à riens, d'assistés comme ils suggèrent sans jamais oser le dire ouvertement…
Cela transparait de presque tous les discours de soi-disant intellectuels de basse-cour et d'une frange non négligeable de cette "gauche modérée et mondaine" qui se prétend nationaliste, souvent assez proche des courants de pensée destourienne, ou rcédéiste puis d'ultra libéraux suivis de cette cohorte d'intello-bobos déguisés en Don Quichotte fréquentant assidument les plateaux de Nessma et de Ettounsia.
Cependant le plus cocasse est que ce peuple qu'ils abhorrent a osé désigner Ennahdha en 2012, leur pire ennemi, comme parti majoritaire. Quelle horreur ! Quelle ignorance crasse ! Quel épouvantable crime de lèse-majesté.
Eux sont obligés de supporter à la fois ces cons de Tunisiens et ce parti fantoche capable de wahhabiser ou de qatariser cette populace d'ignares. Nous, nous devons subir ce parti diviseur et son idéologie nauséabonde.
Cette transition démocratique, c'est la double peine pour tout le monde !
Autant rêver de ce pays béni des Dieux où il faisait bon vivre sous la plus crasse et la plus ignoble des dictatures… Autrefois, avant l'avènement des fouteurs de merde et l’émergence de cette élite merdiatique d'opérette…
Indiscutablement les intellos parlent bien trop par rapport au peu qu'ils ont à dire. C'est souvent inintelligible.
Umberto Eco avait écrit dans un journal que l'intellectuel devait se taire, qu'il y avait trop de bruit, trop de gens qui parlaient.
Il ajoutait que les intellectuels faisaient preuve d'arrogance quand ils réclamaient le droit de savoir au-delà de l'évidence et il utilisait cette métaphore :
"L'intellectuel est un citoyen comme les autres et, si son appartement brûle,
son devoir est d'appeler les pompiers, comme tous les autres citoyens."
Ben, je crois que selon eux, ne pas penser comme eux est une preuve de bêtise…
Ils sont persuadés d'avoir raison!
Ignorantus, ignoranta, ignorantum. Il faut combattre les démocrates: ils sont la cause de toutes nos calamités ! Pour guérir de ce mal sournois, lisez "Le Maghreb" avec ses multiples talents, , écoutez Mosaïque FM, regardez sur Nessma et Ettounsia, les Soufiène, Ben Gharbia, Ouertani… consultez les sites Businessnews, Tanit…De toute manière nous sommes omniprésents ! Même à gauche.