Abir Moussi : L’esbroufe a désormais sa prêtresse !

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Nous avons hérité de Ben Ali toutes les tares de son système mafieux y compris le colifichet de son régime illettré et indécent : Abir Moussi ! Ce legs est insupportable, pénible et constitue une vraie menace pour le bon goût du Tunisien, pour sa culture, pour sa dignité, pour tout ce qui est de nature à embellir son existence et son esprit.

Cette calamité illustre tout ce qu’il y avait de vulgaire, d’obscène, de grossier, de choquant, de malséant et de méprisant dans le régime kleptocrate et le comble c’est qu’elle semble en tirer quelque fierté !

En effet, ce qui est embarrassant avec cette mégère impudique, c’est qu’elle feint d’ignorer ce qu’elle était et ce qu’elle est, étalant à chaque fois où on l’invite à ergoter cette arrogance dont sont capables les pitres et les bouffons !

Ayant réussi à emballer et à rassembler autour d’elle tous les rescapés et les sous-fifres de la nébuleuse benalienne, toutes ces petites créatures vénales, opportunistes, hideuses qui formaient le cénacle des délateurs de l’ancien régime, sa police parallèle, ses milices, son régiment de thuriféraires et d’imposteurs, elle eut l’outrecuidante audace de s’emparer du bourguibisme et de Bourguiba et d’en faire son petit fonds de commerce politique alors que son parrain mafieux avait humilié et avili Bourguiba après l’avoir destitué ! Mais à cette époque-là, il est vrai, elle était occupée à tresser des louanges à son despote et à lui servir d’essuie-pieds, au demeurant, elle fut bien récompensée et grassement rémunérée par Ben Ali qui savait se montrer reconnaissant envers les catins qui l’entouraient et dont elle était la figure emblématique, avec Madame Agrebi, dont elle ne redoutait pas la concurrence vu que les Ben Ali et Trabelsi tenaient en laisse tous ces être serviles et insignifiants !

Je me serais interdit de parler de cette personne effrontée car il n’est guère réjouissant de disserter sur la veulerie humaine, si je ne m’étais pas aperçu que l’indulgence, la candeur et la naïveté de mes concitoyens étaient incommensurables et que les plus frivoles d’entre-eux, les moins avisés, les plus futiles, ceux qui suivent les programmes de Ala Chebbi et de son compagnon d’infortune Sami Fehri, autant dire ceux qui sont victimes de la propagation de l’ignorance en Tunisie, commençaient à s’intéresser à cette dame perfide et diabolique et que leur intérêt s’accroissait au fur et à mesure que cette furie insultait ses adversaires politiques et notamment les nahdhaouis, car la harpie , doté de l’instinct prédateur des bêtes sauvages, avait vite compris que certains tunisiens étaient particulièrement fascinés par le « Ennahdha bashing » et que ce qui les console le plus c’est de voir tous les nahdhaouis transformés en pâtée pour chiens.

D’ailleurs, la pie-grièche en bonne fasciste, n’a qu’un seul argument politique : son hostilité maladive envers Ennahdha, or, c’est une hostilité surfaite, fausse, factice, elle s’en sert avec fougue et détermination, jusqu’à l’hystérie, non pas pour disqualifier un adversaire politique mais pour marquer des points dans la compétition électorale au détriment des autres partis issus du RCD décapité. C’est de la surenchère, et quoi qu’on dise, les ratons-laveurs du RCD lui prêtent une oreille très intéressée pourvu que quelqu’un les ramène dans le giron du pouvoir, fût-il sale, bête et méchant, en somme quelqu’un qui leur ressemble et dont ils connaissent itinéraire et trajectoire, vices et dépravation !

Très sûre d’elle-même et de son bagou fielleux, comme tous les populistes et les démagogues, confondant commérages de concierges excentriques et subtilités de l’esprit, elle assène ses uppercuts avec la véhémence d’un moine bouddhiste épileptique et la voracité d’une louve affamée, son énergie décuple et déborde dès que le mot démocratie est prononcé, car, à l’évidence, cela suscite en elle une sorte d’émoi irrationnel se muant progressivement en une haine tenace, habitant celle qui ne s’est jamais remise de la chute du régime mafieux !

Dans notre démocratie bancale et paraplégique, une mauvaise fée vient mettre un soporifique dans nos verres. Il est grand temps de chasser cette sorcière, de reprendre concrètement des responsabilités citoyennes. Il faut cesser d’admirer ces êtres fats et médiocres, il est temps de leur demander des comptes.

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