Qui étaient les Sans-culottes ?
Le terme “Sans-culottes” n’est pas né avec la Révolution française. Il désignait déjà bien avant la fin du XVIIIe siècle les hommes qui portaient seulement un pantalon, et non l’habit constitué d’une culotte courte et de bas de soie. Les “Sans-culottes” étaient donc les petits commerçants, les artisans, les ouvriers et les paysans. Mais l’épithète a pris une autre signification à l’apogée de la Révolution, à partir de 1792.
A quoi ressemblait un “Sans-culotte” ?
Si aujourd’hui le terme “culotte” désigne un sous-vêtement essentiellement féminin. Il n’en a pas toujours été ainsi. Ainsi un “Sans-culotte” n’est pas un homme qui ne porte pas de slip, mais un homme qui ne porte pas de “culotte” au sens où on l’entendait encore jusqu’au début du XIXe siècle : un pantalon qui descend jusqu'aux genoux, et se porte avec des bas.
Le Sans-culotte de la Révolution française porte quant à lui un pantalon long qui descend jusqu’aux chevilles, un gilet ou une veste rouge avec de gros boutons qu’on appelle la Carmagnole et enfin un bonnet rouge avec une cocarde tricolore. Le fameux bonnet phrygien hérité de l’Antiquité qui fut également un symbole de liberté aux États-Unis lors de la Guerre d’indépendance.
Les revendications des Sans-culottes
Mais l’habit des Sans-culottes n’est pas une simple tenue vestimentaire, il illustre également un refus : celui de l'aristocratie, de la bourgeoisie et des privilèges. Les Sans-culottes sont des acteurs incontournables de la Révolution française, prônant l’égalité entre les citoyens et représentant la frange la plus intransigeante des révolutionnaires.
Les Sans-culottes se définissent comme des citoyens et tutoient ceux qui les entourent, pour eux l’égalité prime. C’est pour cette raison qu’ils réclament la fin du système censitaire mis en place par la Constitution de 1791. Un système qui les excluait de fait du droit de vote en raison de leurs faibles revenus. Et c’est avec l’avènement de la République en août 1792 instaurant le suffrage universel masculin que leur influence se fait de plus en plus forte. Ils évoluent au cœur des sections parisiennes, principaux rouages de la capitale révolutionnaire, et exigent la redistribution des richesses. Prônant la souveraineté populaire, ils réclament le droit à la subsistance et appellent à la création d’une taxation fixe sur les denrées de première nécessité.
Et les nôtres de Sans-culottes ?
À vrai dire , les nôtres de Sans-culottes sont des décérébrés, des dégénérés du bulbe, ils ne portent pas le bonnet phrygien mais bel et bien le bonnet d'âne, question de restituer quelque dignité à leur ancêtre le baudet.
On ignore tout sur leurs origines, sur leur intrusion dans l'espace politique et médiatique, sur la façon dont ils se sont rassemblés et qui les a rassemblés, on ne sait même pas s'ils ont une bannière politique, une idéologie, un soupçon de début d'un projet politique et économique, on n'en sait rien, strictement rien, tout ce que l'on peut deviner intuitivement c'est que les bougres commencent à se prendre au sérieux et que leur babillage puéril et fantaisiste, mélange de menaces, de dénigrement, d'insultes, d'obscénités et de fanfaronnades, le tout exprimé dans un sabir de vils chiffonniers devient progressivement insupportable pour nos chastes oreilles, souvent écorchés par leurs borborygmes d’opportunistes à la ramasse.
Un vrai cirque populiste, un gloubi-boulga de langues de vipères, experts en diffamation et en messes noires, tragiquement novices en tout et très doués dans le cirage des godasses du leader minimo en qui il ne croit pas vraiment, mais dont ils estiment être les afficionados pourvu qu'il leur soit reconnaissant de tant de zèle et de tant de bassesse.
Tous d'ailleurs, aiment voler très bas, en rase-mottes, y compris leur gourou, car leur populisme est rudimentaire, primaire, grossier, insolent, illettré et propice aux flatulences intellectuelles nauséabondes de vieilles mégères aigries, vindicatives et revanchardes, une espèce de chienlit qui pousse dans cette jachère abandonnée par le bon sens, par l'intelligence, par le savoir-faire, le savoir-être et le savoir-faire qu'est devenue la Tunisie d'abord avec Ben Ali et ensuite avec cette nuée de sauterelles affamées.
L'Etat tombe en ruine et ce coup d'Etat semble avoir anesthésié les esprits les plus lucides et les patriotes et démocrates les plus sincères si bien que l'endormissement actuel secoué parfois par les hoquets de la contestation sociale et politique a quelque chose d’hallucinant...La majorité des Tunisiens, toutes tendances politiques confondues, prétendent être intoxiqués par la logorrhée incomestible, indigeste et infâme de ces mijaurées mais rares sont ceux et celles qui osent aller au charbon pour que cesse cette fête foraine pitoyable aux relents certes fascistes, mais terriblement pathétique et farcesque.
Serait-ce la lassitude, le désarroi, l'inquiétude, la peur, la lâcheté, serait-ce tout cela en même temps???
L'avenir de la Tunisie se joue ici et maintenant et cette léthargie, cette insouciance, cette indifférence sont plus cruelles, plus insupportables que le coup d'Etat lui-même...Elles sont consternantes et insoutenables.
Mais réveillez-vous…bon sang !!!