On les croyait vaguement modernistes, européanisés, mondains, bobos, bon chic bon genre, férus de ces petits gadgets et amulettes qui font de toi un bourguibiste retors, un féministe hâbleur et mesquin, un islamophobe engoncé dans ses turpitudes morales et ses vices hallucinants, un destourien nourri et engraissé à la sauce des fabulateurs et autres leaders de pacotille se bousculant comme de vilains chiffonniers au perron de la République bananière.
Aujourd’hui, on découvre l’imposture et l’arnaque, quand ils ont décidé d’en découdre et d’ôter leur masque, ils nous ont entrainés dans la farandole des voyous, dans la galaxie ténébreuse des malfaiteurs et du banditisme, dans ce qu’il y a de plus exécrable, de plus abject dans cette Tunisie vénale, corrompue, reléguée au rang d’un gang mafieux pratiquant le crime, planifiant les cabales et enfant des monstres effrontés, impudents et dont l’arrivisme glouton et sans scrupules excelle dans toutes les crapuleries.
Ce qui est odieux, c’est ce spectacle de charognards, de prédateurs, de requins affamés, déchiquetant, laminant…une République en lambeaux, meurtrie, otage des cupidités criminelles et des plans diaboliques d’une meute de pervers assoiffés de pouvoir et en quête d’une notoriété similaire à celle des grands brigands, des Al Capone, des Don Vito Corleone…
La Tunisie des parrains, des malandrins, des ripoux, des escrocs, des canailles exhibe aujourd’hui, éhontément, impudiquement, tout le gangstérisme dont elle est capable et qui ne nécessite qu’une poignée de malabars pour zigouiller un rival ou se débarrasser d’un adversaire.
Les forbans sont parmi nous, il loge au cœur de la République trahie par ses citoyens, violée par ses électeurs, compromise par des partis politiques à l’affût de la moindre occasion pour la dépouiller du peu de dignité qui lui reste encore.
La Tunisie exsangue a été dépouillée, pillée, saccagée par des aventuriers, des flibustiers dont l’impunité a des relents de trahison !
Fermez le ban !