Les déclarations du ministre des affaires religieuses ont manqué de tact et surtout de diplomatie, il mérite en conséquence son limogeage. En fait il n’a dit que ce que tout le monde ne cesse répéter en privé ou en public, mais un homme politique est astreint à certaines réserves.
Par contre un fait doit être signalé, ces déclarations ont été faites dans l’enceinte même de l’ARP et devant des représentants élus. A ce titre il doit bénéficier d’une immunité totale.
Aux questions des députés doit on aussi faire usage de tournures diplomatiques pour expliquer les soucis du pays ?
Le chef de gouvernement a-t-il droit de censurer ses ministres quand ils s'adressent aux députés ?
Et si on saisissait l’occasion du limogeage du ministre des affaires religieuses pour se passer de ce ministère et le remplacer par un "Office des Affaires Religieuses".
La cerise sur ce gâteau serait de mettre une femme à sa tête…