Les tunisiens se rendent compte qu’un des amuseurs de leurs soirées télé est un escroc de la pire espèce. Longtemps il s’affichait comme le gendre idéal même si la justice l’a confondu une première fois et l’a condamné à la prison ferme.
D’autres voyous à grandes gueules sont souvent les vedettes des plateaux télé qui se prétendaient politiques. Des soupçons pèsent sur la plupart des personnages publics dont les fortunes se sont gonflées à vue d’œil…
Mais on préfère jouer à l’autruche et accepter les manipulations médiatiques. On se pâme devant des « sandouk » truffés de chimères et on inonde les télés de SMS. On rêve de faire fortune facilement, rapidement, sans se soucier de son origine ou de sa légalité… et on prend ces bandits comme modèles.
On croit dur comme fer que la vie est « Li men yejrou faqat » quel qu’en soit le chemin ou le prix. Puis on s’étonne qu’il y’ait autant de « chmèta » quand une de ces crapules tombe.
Tous ceux qui ont été limogés par Saïd Aïdi ont réintégré leurs postes et ont encaissé leurs arriérés de salaires.
Tout ce qu’a fait Néji Jelloul a été annulé et la plupart de ses collaborateurs et conseillers ont été remerciés.
Lassaad Yaâcoubi fait encore le coq dans les médias et Adel Zouaghi continue à célébrer mariages et « T’Hours » au sein du CHU de Sfax.
La centrale syndicale s’est achetée plein de voitures allemandes pour ses bosses qui ne ratent aucune occasion pour affirmer qu’ils détiennent les clés de toute paix sociale dans ce pays…
Et vogue « Il Ittihad »…. « Akbar qouwa fil bled »… mais il ne nous mènera pas loin.