Mettre cet échec sur le dos de l’abstentionnisme, c’est encore fuir la réalité. Si l’objectif est de battre Ennahdha, c’est plutôt les divisons qu’il faut incriminer.
Ennahdha avait obtenu 27,8% des voix lors des législatives de 2014. Pour les municipales de 2018, elle obtient 27,5% ….
L’abstentionnisme n’est pour rien donc dans la défaite de ses concurrents, c’est plutôt la dispersion des voix de ceux-ci qu’il faut incriminer.
Nidaa qui affichait presque 38% en 2014 n’en a plus que 22,5% en 2018 et il a perdu ses voix au profit de petits groupes anti Ennahdha.
C’est les diagnostics erronés, suivis de stratégies basées sur le mensonge et les fanfaronnades qui mènent tous ces pseudo moderniste-democrato- émancipés…vers les défaites facilement annoncées.
L’opération « union civile », par l’ignorance et maladresse de ses promoteurs, a fait plus de mal que de bien pour le bloc anti Ennahdha en contribuant à sa division. Les égos sur-gonflés ne peuvent s’associer pour bâtir un projet commun et encore moins un rêve national.
Que cette gifle soit les prémices d’un coup de balai pour ce microcosme politique…qui commence à puer.
La mésaventure du ministre de l’intérieur…
Ce citoyen qui se présente au centre de la rue de Marseille où il croit être inscrit…
On lui affirme, poliment, qu’il est inscrit à l’école de la rue de l’Inde.
Qu’à cela ne tienne, vite fait il se présente à ce dernier centre où il est bien accueilli…mais on ne trouve pas son nom.
Là ça devient grave….surtout que certains journalistes étaient présents.
Vérifications faites, on constate, et informe, l’intéressé qu’il aurait dû voter le 29 Avril avec les sécuritaires…
Ça peut arriver me diriez-vous !!!
Sauf que ce citoyen est Lotfi Brahem, Ministre de l’intérieur et vous pouvez imaginer le déplacement de son cortège d’un centre à un autre…et sa gêne devant la presse.