C’est fou ce que cette période préélectorale peut être féconde en enseignements sur les uns et les autres.
a) Tout d’abord sur ces partis candidats qui envahissaient les médias et qui s’avèrent incapables de présenter plus que quelques listes ici et là… L’assise populaire de chaque parti peut être mesurée au nombre de listes présentées aux suffrages.
b) Sur ces alliances dont la plupart, et comme souvent, sont mort-nées…Pire elles ont été de nouvelles occasions de dissensions et querelles déroutantes pour les quelques sympathisants qui restent. Sinon pourquoi prétendre présenter plus d’une liste pour une même municipalité ?
c) Sur ces forts en thèmes qui n’ont cessé, à coups de mensonges, de railler leurs adversaires alors que leurs poulains sont à plat, incapables de trouver dans certaines villes, une trentaine de candidats ayant acquitté leurs impôts et taxes et pouvant faire les figurants sur des listes fourre-tout…
d) Sur Ennahdha qui continue à s’exhiber avec insolence et varier les thèmes jusqu’à présenter des têtes de listes de toutes les couleurs…Certains prétendent qu’elle fait tout pour perdre certaines mairies pour ne pas assumer la totalité d’une gestion locale qui s’annonce périlleuse.
e) Sur Nidaa qui a d’énormes difficultés à présenter plus de 200 listes pour « rééquilibrer » le paysage politique dominé par son rival qui boucle ses 350 listes…
Mais l’impression qui se dégage est qu’on est mal parti…ceux qui se préparent pour l’opposition sont plus nombreux que ceux qui veulent construire et gérer…