Comme d’habitude, certains vont chercher les raisons de la défaite de Nidaa, dans une trahison, magouille d’Ennahdha ou dans une insurrection de ses partisans. Mais la défaite des candidats des partis classiques est une défaite de toute la classe politique.
Elle a été magistralement sanctionnée par le choix d’un "pestiféré" de leurs journalistes, chroniqueurs et « leaders facebookers».
C’est un vote rejet, rejet de la pratique et du discours politiques, rejet de cette classe dirigeante qui collectionne les déboires, rejet sanction des ces journalistes-chroniqueurs qui veulent dicter et imposer ce qui leur parait politiquement correct en usant de mensonges et d'intox les plus éhontés.
Très peu d’électeurs ont jugé que ce jeu électoraliste vaut le déplacement, un petit 5%, pour vingt six candidats et dix bureaux de vote…c’est ridicule, risible et scandaleux.
Nidaa subit une défaite humiliante. Elle est d’autant plus douloureuse que personne ne lui a imposé ces élections et qu’il cède son siège à un personnage que ses partisans ont toujours considéré comme un bouffon cathodique.
Mais c’est également un avertissement à Ennahdha dont les partisans n’ont pas respecté les consignes de sa hiérarchie.
A quelques mois des municipales, beaucoup de certitudes doivent être révisées sinon les claques électorales vont pleuvoir.