Les lendemains de fêtes sont assez durs et les 1er janvier le sont encore plus. Les routes sont encombrées et les villes curieusement désertes relativement à l’effervescence de ces derniers jours. Beaucoup de commerces restent fermés et les autres très peu fréquentés.
On n’achète rien et on se rabat sur les tonnes de victuaille que le diner de la veille a laissées. On n’a pas grande envie de manger et encore moins de faire la cuisine.
On apprécie le réchauffé, les restes d’un gigot ou de pâtes avec un morceau de « Blankit » contentent les plus difficiles. C’est les fruits et l’eau qui ont le plus la côte auprès de ceux qui traînent cette journée en pantoufles, accrochés au téléphone à souhaiter une bonne année ou répondre à ceux qui le leur souhaitent.
Les télés diffusent des reprises ou de vieux films. Les mélomanes, et ceux qui font semblant, sont bien fidèles au concert de Vienne. Strauss, les valses et la magnificence des lieux et des toilettes ne cessent d’émerveiller les plus assidus à ces fêtes « eurovisionnées ».
Le soir tombe vite et parait un peu tristounet. Fini l’agitation de la veille, on se prépare pour un lendemain de travail, pour 364 jours de labeurs…heureusement allégés par d’autres fêtes.
Allez courage !!!
Au fait, qu’est-ce qui est fêté le plus : la fin d’une année ou le début d’une autre ??