Trop de choses sont en train d’être dites sur le dernier blacklistage de la Tunisie. L’imagination de certains dépasse même les plus prolifiques des scénaristes de fiction…
Très peu saisissent la vraie nature de cette liste, ni des éventuelles sanctions qui peuvent en découler. Certains « experts » parlent à tort et travers…
La Tunisie est sur cette liste noire non pas pour des faits mais pour sa législation et son contrôle jugés laxistes. Elle n’a pas été jugée pour des blanchiments ou des financements avérés du terrorisme…mais on estime qu’elle peut être « exposée à ce genre de risque »…
Dans cette affaire, le gouverneur de la BCT n’est qu’un bouc émissaire. Il faut s’attaquer aux véritables réformes de la législation et de transparence pour tout le secteur financier.
Plusieurs projets (dont l’usage du cash, amélioration des systèmes d’information des organismes financiers…) ont été rejetés par la majorité de l’ARP …et non par la BCT.
Et puis, pourquoi limoger un haut responsable dont la mission s’achève dans quatre mois …alors que son limogeage et son remplacement vont bien prendre deux mois? Est-ce juste pour absorber cette colère qui monte pour tout ce déficit de gouvernance?
Bruxelles, le 13.12.2017 |
C(2017) 8320 final : (page 3)
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" Sur la base de ces informations, la Commission estime que Sri Lanka, Trinité-et-Tobago et la Tunisie () présentent des carences stratégiques qui font peser une menace significative sur le système financier de l’Union. Il convient dès lors d’inclure ces pays dans l’acte délégué prévu par l’article 9 de la 4e directive LBC. |
" Conséquence directe de l’établissement de la liste, les entités assujetties dans tous les États membres seront tenues d’appliquer des mesures de vigilance renforcée à l’égard ( ) des pays ajoutés à l’annexe, à savoir Sri Lanka, Trinité-et-Tobago et la Tunisie." |
Il faut foncer et ameuter toutes les compétences patriotes et de bonne foi…des ignorants et des loups sont en train de se positionner…