Le scénario des événements actuels a eu lieu en 2011 sous le règne de Béji Caïd Essebsi alors premier ministre. Les émeutiers pratiquaient vol et pillage, s’attaquaient aux postes de police, de garde nationale et même aux sièges des délégations et des gouvernorats…
On avait filmé des scènes, confondu et arrêté des coupables. Lors d’une intervention de presse, Béji Caïd Essebsi a presque dévoilé l’identité des commanditaires de ces actes qui se trouvent être d’un parti très actif dans cette région et proche des syndicats.
D’autres responsables de l’Etat ont accusé, d’après des rapports sécuritaires, ces mêmes auteurs pour des actes semblables à des périodes différentes…
Chaque fois, le dossier est clos sous la menace de cette frange politique et de ses alliés.
Cette capitulation a porté le coup de grâce à l’autorité de l’Etat. Depuis ces événements, l’Etat est défié par des moins que rien et l’impunité ne cesse de sévir.
La manipulation médiatique a fait déplacer cette responsabilité à d’autres adversaires politiques pour des alliances tactiques et temporaires…un deal : faites abattre mes adversaires, vous aurez ma protection et même mon soutien.
Pour les événements actuels, il faut absolument dévoiler et dénoncer les coupables et ceux qui roulent pour eux. Les enquêtes doivent désigner les commanditaires de ces émeutes et divulguer leurs buts. Il en va de la sécurité du pays et de l’autorité de l’Etat.,