L'analyse des apports en eaux du 01/09 au 15/11/17:
- Eau engrangée : 41,2 M² m3
- Moyenne triennale même date = 216,9 M² m3
- Déficit par rapport à la moyenne = 175,7 M² m3.
Quant au stockage, le niveau de tenues d'eau (547 M3 m3) sont plus faibles que l'année dernière (638 M3 m3), pourtant classée année difficile.
- Capacité effective des 30 barrages ≈ 3,5 M3 m3
- Moyenne annuelle de stockage au 15/11 ≈ 957 M² m3
- Niveau de stockage au 15/11/17 ≈ 547 M² m3
- Déficit de stockage p/m moyenne ≈ 410 M² m.
Quelle que soit la pluviométrie au courant de la saison 2017-2018, le déficit de stockage demeurera dans ces eaux.
Pourquoi ? Ce serait à cause de la mauvaise programmation du soutirage des courants de densité et à l’insuffisance de travaux de dévasement des barrages et de dragage de boues, ainsi qu’à l’interruption des actions préventives pour limiter le déversement de boues (en amont du barrage).
La sédimentation des barrages est un phénomène naturel très complexe qu’il faut étudier de l’amont à l’aval du barrage. Les conséquences de ce fléau sont extrêmement préjudiciables, notamment quant à la réduction de la capacité du réservoir, la pollution de l’eau stockée, la sédimentation des canaux et au blocage des vannes de vidange.
Depuis quelques années, nos barrages font l’objet d’importants phénomènes de sédimentation. L’envasement s’est accéléré avec le phénomène d’érosion naturelle. L’érosion des sols a pour impacts négatifs entre autres, l’envasement des barrages et, du coup, elle devient une menace directe pour les réserves en eau mobilisées au niveau des barrages.
Les dernières estimations non-officielles situent le volume de sédiments présents au ¾ de la capacité hydrique cumulée des barrages et lacs collinaires du pays.