Ayant reçu une invitation de la présidence de la république en vue d’une consultation au palais de Carthage, Abir Moussi l’a déclinée pour "manque de clarté" du discours du président sous l’hémicycle de l’ARP. Si elle n’était pas convoquée par Kaïs Saied, elle serait montée sur ses chevaux pour dénoncer une discrimination.
Je n’oublierai jamais la démarche qu’elle a adoptée pour convertir son BenAlisme en Bourguibisme, et pour transformer sa pensée « Tajammouiste » en idéologie Destourienne.
Je n’oublierai jamais son voyage à Paris à l’effet de poser en photo à côté de la statue de Bourguiba, faisant fi de son indifférence à l’égard du traitement déplaisant réservé par son favori BenAli au nonagénaire.
Si son président dictateur l'avait convoquée, elle aurait accouru sans émettre la moindre réserve. Par contre, quand elle reçoit une invitation de la part d'un président élu démocratiquement, elle la rejette avec arrogance.
Cette dame vient d’agir d'une manière gauche, et semble de ce fait avoir déçu grand nombre de ses électeurs. Même si elle venait à regretter amèrement un tel comportement, son parti politique ne va pas tarder à s'autodétruire irréversiblement.